Nice vintage
- Werly Patricia
- 22 oct. 2021
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 27 févr. 2022

Errance sur la promenade des Anglais. Je suis subjuguée par le calme qui y règne. Peu de monde. A cette époque de l’année, cela n’arrive jamais. Mais nous sommes en pleine pandémie. Les gens ont peur, ils sont cloîtrés chez eux. La puissance de ce maudit virus a tout balayé sur son passage : le monde se replie sur lui-même. Il n’y a plus d’activité sociale, plus de rencontre, plus de loisir, plus d’école, plus de sport. Les gens n’ont plus le droit de s’approcher ni même de se parler, il faut respecter ce nouveau concept « la distanciation sociale ». Du jamais vu ! Attendre patiemment dans une interminable file pour atteindre le supermarché devient courant. Je pense à ceux qui ont malheureusement vécu des situations similaires avec des tickets de rationnement, en temps de guerre. Nous sommes dans une guerre sanitaire ! Constater tous ces magasins et restaurant fermés de la Baie des Anges m’attriste. Peut-être que Marc Chagall ou Henri Matisse auraient adoré s’installer sur cette plage de galets déserte pour y peindre librement leur chef-d’œuvre ou peut-être auraient-ils détesté n’avoir aucun sujet d’inspiration. Je me concentre sur le bruit des vagues, personne ne vient l’entraver. Pas un cri d’enfant. Aucun sport nautique bruyant. Je ne perçois que quelques personnes âgées, enfoncées dans de vieux transats décolorés. Silencieux. Le monde a changé.




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